Fondation Cartier-Bresson

Lieu :  79 rue des Archives, Paris III
Architecte :  Lobjoy-Bouvier-Boisseau Architecture
Maître d’ouvrage :  Fondation Henri Cartier-Bresson et Fondation François Sommer
Lot :  Couverture, verrière et façades
Mission :  Conception et suivi de réalisation de l'enveloppe
Date :  2016-2018

Transformation d'un ancien garage en ensemble culturel et tertiaire

La restructuration et le changement d'affectation de ce site consiste en la transformation d'un ancien garage automobile en un espace culturel accueillant en même temps les espaces d'exposition de la Fondation Cartier Bresson et les locaux administratifs de la Fondation François Sommer. L'objet des travaux de cette opération est de réaliser des travaux de démolition, de rénovation et de construction d'un ensemble immobilier situé sur une parcelle en copropriété en un immeuble à usage de bureau du R+1 au R+4 et en espace d'exposition au RdC.

L'enjeu principal de ce projet a été la conception de la résille en aluminium anodisé. Elle sert autant de double peau pour la façade que d'écran filtrant vis-à-vis du voisinage. Le second enjeu majeur de ce projet est de concevoir l'enveloppe en tenant compte de l'accès restreint au chantier. En effet, seul le porche situé au 79 Rue des Archives permet d'accéder à la cour intérieure depuis laquelle les éléments de façade sont mis en œuvre. 

La mission de T/E/S/S porte sur la conception de l'écran d'occultation – emblématique du projet – et sur les enveloppes vitrées : façade principale du bâtiment et façade arrière, les vitrines du RdC ainsi que la grande verrière en toiture.

Cette restructuration permet de créer une séquence piétonne depuis l'entrée à travers le porche de la rue des Archives, la cour minérale existante, le porche crée en RdC du bâtiment 2 et la cour créée en cœur d'ilot.
Les nouvelles façades, en verre et en métal, sont traitées de manière unitaire et résolument contemporaine. La façade principale, en opposition au système structuré et vertical du soubassement, propose une écriture plus poétique qui se développe du R+1 au R+4. Basée sur une composition cinétique, cette nouvelle façade s'affranchit de la trame fonctionnelle des bureaux, lui conférant ainsi une personnalité singulière et une densité changeante. C'est un écran pixelisé, un filtre métallique, de composition abstraite d'inspiration moucharabieh.